La reproduction d’une jument ne s’arrête pas lorsque la gestation est atteinte, c’est à ce moment-là qu’une série de soins doivent se poursuivre pour mener à terme la gestation et augmenter les chances d’obtenir un veau en bonne santé.

Une fois la jument gestante, il faut penser à elle en tenant compte de sa progéniture ; puisque le positif ou le négatif qui se produit aura un impact sur le fœtus. N’utilisez aucun type de médicament susceptible de provoquer un avortement ou de nuire au développement du fœtus.

Les soins dentaires ne doivent pas être négligés, car la digestion des aliments commence dans la cavité buccale ; C’est pourquoi il est important de garder ses dents en bon état pour une mastication idéale. Il est recommandé d’effectuer des soins dentaires au moins tous les 6 ou 12 mois selon les besoins de l’animal.

Lorsqu’on souhaite reproduire un animal, un bon état nutritionnel est primordial. Le bon fonctionnement des processus de reproduction est assuré par les hormones, qui nécessitent un apport suffisant en nutriments pour répondre à la demande et pouvoir synthétiser ces hormones.

La condition physique idéale pour qu’une jument soit élevée doit être comprise entre 6 et 7 sur une échelle de 1 à 9, où 1 correspond à l’émaciation et 9 à l’obésité. Les stades de grossesse et d’allaitement ont une demande métabolique élevée en nutriments.

Les 8 premiers mois de gestation peuvent être considérés comme une alimentation d’entretien pour la jument, cependant, au cours des 3 derniers mois de gestation, une augmentation de l’apport nutritionnel est nécessaire, car à ce stade, le fœtus grandit à 60 % de sa taille. taille finale et il faut assurer une taille optimale à la naissance.

Les juments doivent avoir libre accès à l’eau douce et au sel à volonté. Durant les premières semaines de lactation, la jument produit 3% de son poids vif en lait par jour.

Des protocoles de vermifugation peuvent être élaborés sur la base des résultats d’examens périodiques des selles ainsi que de la présence et de l’identification des œufs. Une autre option consiste à programmer un déparasitage tous les 3 à 4 mois, en alternant le produit à utiliser pour réduire la résistance des parasites aux médicaments. Toutefois, les animaux doivent être vermifugés au moins 2 fois par an.

Des ingrédients actifs tels que l’ivermectine, le fenbendazole, le pamoate de pyrantel et d’autres peuvent être utilisés chez les juments gestantes. Il est important de lire les instructions du laboratoire du fabricant du produit pour prévenir s’il est déconseillé chez les juments gestantes.

La vaccination des juments gestantes est recommandée pour générer une immunité contre les maladies les plus courantes dans la zone géographique où se trouvent les animaux.

La protection recherchée concerne à la fois la jument et le fœtus et éventuellement le transfert de l’immunité via le colostrum au poulain nouveau-né. Différents micro-organismes peuvent mettre en danger la vie du poulain dans les premiers jours de sa vie et il sera donc incapable de créer sa propre immunité pour se défendre ; La mère doit être vaccinée pour pouvoir le recevoir pendant l’allaitement. L’immunoglobuline G (IgG) est celle qui est transmise à la concentration la plus élevée.

Il est recommandé de vacciner la mère jument 4 à 6 semaines avant la mise bas, en ne appliquant pas plus de 4 vaccins en même temps et en attendant au moins 2 semaines pour en administrer d’autres. Certains des problèmes qui peuvent exister sont une faible réponse pour générer une immunité et donc un transfert minimal d’anticorps au nouveau-né.

La vaccination avec des vaccins contenant son agent inactif n’a aucune conséquence pour la jument. Il est important de savoir que le vaccin à virus vivant contre l’encéphalite équine vénézuélienne (EVV) et le charbon ne doit pas être administré aux juments gestantes. Jument enceinte

Certaines des maladies qui peuvent être vaccinées 4 à 6 semaines avant l’accouchement sont le rotavirus (3 applications à 1 mois d’intervalle à partir du 8ème mois de grossesse) ; grippe équine, encéphalite équine orientale et occidentale. Virus du Nil occidental, rage, tétanos et autres. Selon le laboratoire, le virus de l’herpès équin de type 1 (EHV-1) aura son propre mode d’application.

La vérification de l’embryon et du fœtus est un autre aspect qui doit être évalué à chaque grossesse, puisque la grossesse est diagnostiquée en moyenne au jour 14, les échographies sont généralement effectuées au jour 27 pour détecter un battement de coeur, au jour 45 lorsqu’il devient un fœtus, au jour 60 au évaluer les corps jaunes complémentaires, entre les jours 60 et 70 le sexage fœtal peut être effectué et à partir du jour 120 le placenta peut être évalué. Jument enceinte

Il est également important qu’à la palpation, nous ressentions le mouvement du fœtus, le liquide amniotique soit anéchoïque sur l’image échographique.

Vous devriez surveiller s’il y a un écoulement vulvaire ; augmentation de la taille de la glande mammaire, sécrétion de lait car cela peut être le signe d’un avortement ou d’un accouchement prématuré.

Les soins à la jument gestante doivent être continus, réduisant ainsi les risques de stress ; espace où l’on peut marcher librement, bonne gestion, car il faut se rappeler que tout se reflétera dans le développement du fœtus.

Vétérinaire Eduardo Prado Carroz

Université de Zulia, Faculté des Sciences Vétérinaires (FCV)

Membre du Collège des Médecins Vétérinaires de l’État de Zulia, no. 2483

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Références bibliographiques

  • Brinsko, S.P., Blanchard, T.L., Varrer, D.D., Schumacher, J., Love C.C., Hirricks, K. and Hartman, D., 2010. Manual of Equine Reproduction. 3rd Edition. Mosby Elsevier, Oxford